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Le groupe BASF enregistre une augmentation de son chiffre d’affaires ; le résultat est en baisse par rapport au même trimestre de l’année précédente
- Le chiffre d’affaires s’accroît pour atteindre 15,6 milliards d’euros (plus 8 %), notamment en raison de l’augmentation des prix de vente dans tous les segments (plus 6 %) ainsi que des volumes plus élevés (plus 2 %)
- L’EBIT avant effets exceptionnels s’établit à 1,5 milliard d’euros (moins 14 %), en raison notamment de la diminution de la contribution du segment Chemicals
- Le résultat après impôts et intérêts minoritaires s’élève à 1,2 milliard d’euros (moins 10 %)
Les perspectives pour 2018 ont été ajustées à la suite de la signature de l’accord de fusion de Wintershall et DEA :
- Légère augmentation du chiffre d’affaires
- Léger recul de l’EBIT avant effets exceptionnels
- Net recul de l’EBIT
Au 3e trimestre 2018, le chiffre d’affaires du groupe BASF a progressé de 8 % par rapport au même trimestre de l’année précédente et ressort à 15,6 milliards d’euros. Cette progression est essentiellement due à l’augmentation des prix de vente dans tous les segments, mais aussi à la hausse des volumes et à l’acquisition des activités de Bayer en août 2018. Des effets de change négatifs ont produit un effet contraire.
Le résultat des activités d’exploitation (EBIT) avant effets exceptionnels a baissé de 232 millions d’euros pour ressortir à 1,5 milliard d’euros, du fait notamment du net recul de la contribution du segment Chemicals. Dans les segments Functional Materials & Solutions et Agricultural Solutions, l’EBIT avant effets exceptionnels a également accusé un net recul, ne subissant en revanche qu’une légère diminution dans le segment Performance Products. L’amélioration du résultat des Autres activités a produit un effet contraire.
Au 3e trimestre 2018, l’EBIT comptabilisait des effets exceptionnels à hauteur de moins 75 millions d’euros (contre plus 122 millions d’euros au même trimestre de l’année précédente). Outre les coûts d’intégration associés à l’acquisition des activités et actifs de Bayer, des dépenses pour mesures structurelles et d’autres charges ont contribué à cette évolution. Le même trimestre de l’année précédente contenait des produits exceptionnels issus du segment Performance Products et dus à l’apport dans le groupe Stahl de nos activités dans le domaine des produits chimiques pour le cuir. Par rapport au 3e trimestre 2017, l’EBIT a par conséquent reculé de 429 millions d’euros, pour s’établir à 1,4 milliard d’euros. Le résultat des activités d’exploitation avant amortissements et effets exceptionnels (EBITDA avant effets exceptionnels) a diminué de 254 millions d’euros pour ressortir à 2,3 milliards d’euros et l’EBITDA a baissé de 465 millions d’euros pour ressortir à 2,2 milliards d’euros.
Dans le cadre de la présentation des chiffres trimestriels du groupe BASF, Dr. Martin Brudermüller, président du directoire, et Dr. Hans-Ulrich Engel, directeur financier, ont souligné les particularités du troisième trimestre : « Nous avons achevé l’acquisition d’activités et d’actifs essentiels de Bayer et sommes parvenus à un accord pour la fusion de Wintershall et DEA », a indiqué M. Brudermüller. Après la signature de l’accord correspondant entre BASF et LetterOne, il a été nécessaire d’ajuster les informations financières avec effet rétroactif au 1er janvier 2018. Les valeurs de l’année précédente ont également été recalculées en conséquence.
Les activités ont souffert du faible niveau d’eau du Rhin. « Tout au long du 3e trimestre, le niveau d’eau a pesé sur nos activités, entraînant des limitations de la production et une augmentation des frais de transport », a expliqué Martin Brudermüller. Le trimestre écoulé est toutefois comparé à un 3e trimestre 2017 qui avait été particulièrement avantageux pour le groupe BASF ainsi qu’à un climat des affaires qui était, par comparaison, bien plus favorable. « Les défis de l’environnement macroéconomique auxquels nous devons faire face augmentent », indique M. Brudermüller.
« Les résultats de ce 3e trimestre 2018 traduisent également cette évolution ».
Perspectives pour l’ensemble de l’année 2018
Au 3e trimestre 2018, et notamment au mois de septembre, l’évolution de la production industrielle a été inférieure aux attentes, essentiellement en raison du secteur automobile. Dans ce contexte, l’introduction de nouvelles normes d’émissions en Europe a eu des répercussions. Les conséquences du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine commencent par ailleurs à se manifester. Elles entraînent un ralentissement de la croissance économique, notamment en Asie, et dans ce continent, plus particulièrement en Chine.
BASF a par conséquent ajusté ses prévisions pour l’exercice 2018 en matière de conjoncture économique mondiale comme suit (ancien pronostic du rapport financier semestriel 2018 entre parenthèses) :
- Croissance du produit intérieur brut : 3,0 % (3,0 %)
- Croissance de la production industrielle : 3,1 % (3,2%)
- Croissance de la production chimique : 3,1 % (3,4 %)
- Cours du change moyen du dollar américain : 1,20 USD pour 1 € (1,20 USD pour 1 €)
- Prix du pétrole (brent) de 70 USD/baril (70USD/baril)
La signature de l’accord sanctionnant la fusion de Wintershall et DEA entraîne une diminution du chiffre d’affaires et de l’EBIT du groupe BASF avec effet rétroactif au 1er janvier 2018, après ajustement des valeurs de l’année précédente à hauteur de la contribution des activités pétrolières et gazières. Ces dernières figurent désormais dans les activités cédées.
Dès la fin septembre, BASF a par conséquent ajusté les prévisions annuelles 2018 pour le groupe BASF formulées dans le rapport d’entreprise 2017 (ancien pronostic du rapport 2017 entre parenthèses) :
- Légère augmentation du chiffre d’affaires (légère augmentation)
- Léger recul de l’EBIT avant effets exceptionnels (légère hausse)
- Net recul de l’EBIT (léger recul)
Évolution des activités des segments au 3e trimestre
Dans le segment Chemicals, le chiffre d’affaires a enregistré une hausse de 7 % par rapport au même trimestre de l’année précédente et ressort à 4,3 milliards d’euros. L’augmentation des prix dans tous les domaines d’activités, notamment au sein de Petrochemicals, a entraîné une hausse du chiffre d’affaires. Par rapport au 3e trimestre 2017, qui avait été particulièrement avantageux, l’EBIT avant effets exceptionnels a enregistré un recul de 251 millions d’euros, pour ressortir à 851 millions d’euros. Cette régression est essentiellement due à la baisse des marges sur le marché des isocyanates dans le domaine d’activités Monomers et des produits de crackage dans le domaine d’activités Petrochemicals. L’augmentation des coûts fixes s’est également répercutée négativement sur le résultat, notamment en raison de l’accroissement des dépenses pour les interventions de maintenance. L’amélioration du résultat dans le domaine d’activités Intermediates n’est pas parvenue à compenser cette évolution.
S’établissant à environ 4 milliards d’euros, le chiffre d’affaires du segment Performance Products est resté stable par rapport au trimestre de référence de l’année précédente. BASF a enregistré des augmentations de prix dans tous les domaines d’activités. Les volumes de vente dans les domaines d’activités Nutrition & Health, Dispersions & Pigments et Care Chemicals ont cependant reculé. Des effets de change et des effets de variation du portefeuille ont également grevé le chiffre d’affaires. Frappé par l’affaiblissement des volumes, l’augmentation des coûts fixes et des effets de change négatifs, l’EBIT avant effets exceptionnels a reculé par rapport au 3e trimestre 2017 de 6 % pour s’établir à 360 millions d’euros. L’augmentation des marges a produit un effet contraire. Sans effets de change négatifs, l’EBIT avant effets exceptionnels atteindrait le niveau du même trimestre de l’année précédente.
Dans le segment Functional Materials & Solutions, BASF est parvenu à augmenter le chiffre d’affaires de 5 % par rapport au 3e trimestre 2017, pour ressortir à 5,2 milliards d’euros. Cette évolution est essentiellement due à une progression des prix dans tous les domaines d’activités, notamment Catalysts et Performance Materials. Les ventes ont également augmenté, tandis que les effets de change ont eu des répercussions négatives sur le chiffre d’affaires. Subissant essentiellement les répercussions de l’augmentation des coûts fixes et de l’affaiblissement des marges dans pratiquement tous les domaines d’activités, l’EBIT avant effets exceptionnels s’est établi à 347 millions d’euros, chutant par rapport au même trimestre de l’année précédente. En 2018, BASF est toutefois parvenu à accroître le résultat de ce segment de trimestre en trimestre, réduisant ainsi progressivement l’écart par rapport au même trimestre de l’année précédente.
Le chiffre d’affaires du segment Agricultural Solutions a enregistré une nette augmentation de 26 % par rapport au 3e trimestre 2017, pour ressortir à 1,2 milliard d’euros. Cette évolution est due à des effets de variation du portefeuille résultant de la transaction avec Bayer, à la progression des prix des produits et à une légère augmentation des volumes. Des effets de change négatifs ont continué à grever l’évolution du chiffre d’affaires. Malgré les résultats fortement négatifs, dus à des effets saisonniers, des activités rachetées à Bayer, l’EBIT avant effets exceptionnels a subi un recul de seulement 26 millions d’euros par rapport au même trimestre de l’année précédente. Les activités de BASF, sans celles de Bayer, sont parvenues à enregistrer un résultat nettement supérieur à celui du 3e trimestre 2017. Sans les effets de change négatifs, l’EBIT avant effets exceptionnels aurait également enregistré une légère hausse.
« Après la signature de l’accord avec LetterOne, le chiffre d’affaires et l’EBIT des activités pétrolières et gazières ont cessé d’être inclus dans les valeurs correspondantes du groupe BASF, avec effet rétroactif au 1er janvier 2018 et après ajustement des valeurs de l’année précédente », a indiqué Hans-Ulrich Engel. Et d’ajouter : « C’est la raison pour laquelle ces activités ne figurent plus en tant que segment dans notre rapport ». Jusqu’à l’achèvement de la transaction, le résultat après impôts du groupe Wintershall figurera en tant que poste distinct (« Bénéfice annuel provenant d’activités cédées ») dans le bénéfice annuel du groupe BASF. Au 3e trimestre 2018, le bénéfice annuel provenant d’activités cédées a augmenté de 86 millions d’euros pour s’établir à 235 millions d’euros. Cette évolution s’explique principalement par la hausse des prix et des volumes ainsi que par les opérations de levage offshore effectuées en Libye au 3e trimestre 2018. L’année dernière, ces opérations avaient eu lieu au deuxième trimestre. Au 3e trimestre 2018, le baril de brent, la variété de pétrole brut de référence, était coté en moyenne à 75 dollars US (contre 52 dollars US au même trimestre l’année précédente). Les prix du gaz sur les marchés ponctuels européens ont également enregistré une forte progression par rapport au même trimestre de l’année précédente.
Bénéficiant essentiellement de l’augmentation des volumes et des prix de vente sur le marché des matières premières, le chiffre d’affaires des Autres activités s’est établi à 827 millions d’euros (plus 51 %), progressant ainsi considérablement par rapport au même trimestre de l’année précédente. L’EBIT avant effets exceptionnels a nettement progressé, notamment en raison d’effets d’appréciation résultant du programme Long Term Incentive, de moins 203 millions d’euros à moins 83 millions d’euros.
Évolution du résultat et du flux de trésorerie du groupe BASF
Le bénéfice de l’exercice après intérêts minoritaires a baissé de 136 millions d’euros, pour s’établir à 1,2 milliard d’euros. Le résultat par action s’est élevé à 1,31 euro, contre 1,45 euro au même trimestre de l’année précédente. Le résultat par action en données corrigées des effets exceptionnels et des amortissements sur les éléments incorporels est ressorti à 1,51 euro (contre 1,40 euro au 3e trimestre 2017).
Au 3e trimestre 2018, le flux de trésorerie des activités d’exploitation s’est établi à 2,9 milliards d’euros, enregistrant un recul de 865 millions d’euros par rapport au même trimestre de l’année précédente. Ce recul est essentiellement le résultat de l’évolution du capital d’exploitation, notamment l’augmentation des engagements dans les stocks (par rapport au même trimestre de l’année précédente) et la diminution du désengagement de liquidités des créances. Le flux de trésorerie disponible s’est élevé à 2 milliards d’euros, par rapport à 2,8 milliards d’euros au même trimestre de l’année précédente.
La somme du bilan du groupe BASF s’est accrue de 6,8 milliards d’euros, pour ressortir à 85,6 milliards d’euros. Cette progression est due entre autres à l’acquisition d’activités et d’actifs essentiels de Bayer à hauteur de 8 milliards d’euros. Par rapport au 31 décembre 2017, l’endettement net a progressé de 6,5 milliards d’euros, pour s’établir à 18 milliards d’euros, en raison du versement du prix d’achat à Bayer. Au 30 septembre 2018, le taux de capitaux propres du groupe BASF s’élevait au niveau solide de 43 %.
Le Groupe BASF
Chez BASF, nous créons de la chimie pour un avenir durable. Nous associons succès économique, protection de l’environnement et responsabilité sociale. Plus de 115 000 employés travaillent au sein du groupe BASF pour bâtir le succès de nos clients dans presque tous les secteurs et quasiment tous les pays du monde. Notre portefeuille d’activités comprend les segments Chemicals, Performance Products, Functional Materials & Solutions et Agricultural Solutions. En 2017, BASF a enregistré un chiffre d’affaires mondial de plus de 60 milliards d’euros. Vous trouverez de plus amples informations sur www.basf.com.
Déclarations de nature prévisionnelle et prévisions
Ce communiqué de presse contient des déclarations de nature prévisionnelle. Ces déclarations reposent sur les estimations et prévisions actuelles du directoire ainsi que sur les informations dont il est actuellement en possession. Les déclarations de nature prévisionnelle ne peuvent être comprises comme garantie des évolutions et résultats à venir qui y sont cités. Les évolutions et résultats à venir dépendent bien plus de toute une série de facteurs, comportent différents risques et impondérables et reposent sur des hypothèses qui peuvent éventuellement ne pas se confirmer. BASF ne s’engage en aucune manière que ce soit à mettre à jour les déclarations de nature prévisionnelle contenues dans le présent communiqué.